Partir à la découverte de ces merveilles si fragiles, aux confins de l’Arctique lors d’une expédition dont tous les curseurs sont dirigés vers le respect de la nature.
Devenir Ambassadeur d’une terre menacée après le voyage d’une vie.
Bienvenue dans une expérience unique au Spitzberg.
Un rendez-vous majestueux au pôle Nord
Entre la Norvège et le pôle Nord, à l’est du Groenland et à la rencontre de l’océan Arctique et des mers du Groenland, de Barents et de Norvège, l’archipel du Svalbard a comme autre nom le Spitzberg. Pourtant, le Spitzberg n’est que l’île principale de cet archipel mythique qui en compte une trentaine.
Cette constellation de terres hyperboréales dénombre toutes sortes d’îles et de montagnes couvertes de glaciers, entourées de banquises et percées d’immenses fjords. Et si le nom Spitzberg prend toujours le pas sur le nom de Svalbard, hérité d’une saga islandaise, c’est qu’il sonne mieux et se retient plus facilement.
C’est un explorateur néerlandais qui l’a baptisé en 1596 du fait de son sommet pointé vers le ciel : Spitzberg ou montagne pointue. Tout l’archipel héritera de son nom, même si officiellement, ce territoire norvégien deviendra Svalbard dès 1920. Quoi qu’il en soit, les deux noms sont régulièrement utilisés et évoquent ce paradis blanc devenu nouvel eldorado et destination de tourisme responsable d’exploration. Quant à notre navigateur hollandais qui était à la recherche d’un passage du Nord-Est vers l’Asie (alors hypothétique, avant le réchauffement global qui rend l’idée réalisable…), il s’est retrouvé à maintes reprises confronté aux eaux glaciales de ces latitudes et lèguera son nom à la mer de Barents (ou Barentz).
L’île principale de Spitzberg de l’archipel norvégien des Svalbard représente environ une superficie égale au Benelux.
Elle est la seule à être peuplée, environ 2300 habitants, avec l’île aux Ours (Bjørnøya) et sa dizaine de scientifiques. Cette dernière est excentrée, tout au sud de l’archipel. Quant aux autres îles, elles se trouvent à l’est de l’archipel auxquels s’ajoutent toutes sortes d’îlots secondaires… Du fait de son statut de neutralité décidé lors du traité du Svalbard en 1923, n’importe quel pays pouvait venir exploiter librement ses ressources. Ce dont ne s’était pas privée l’URSS jusque dans les années 90 en y exploitant des mines de charbon et en y créant une petite colonie, à Pyramida. A tel point que les Russes étaient majoritaires à cette époque…
Cette île de Spitzberg est la plus visitée et explorée par quelques bateaux de croisières en été. Elle offre des paysages sidérants de beauté le long de ses 280 kilomètres du nord au sud. Transpercés par des fjords et de profonds estuaires à la beauté sauvage, cet univers de sommets, de glaciers et de bras de mer couverts de banquise reflète la pureté des paysages éclairés par les lumières blanches du nord.
Et si le Svalbard fait rêver les voyageurs d’aujourd’hui, il ne s’offrait jadis qu’au bout d’interminables voyages. Vikings rescapés des tempêtes boréales, chasseurs basques de baleines, navigateurs en quêtes de routes maritimes vers l’Orient, explorateurs de minerais… combien s’y sont perdus ?
Quant aux explorateurs d’aujourd’hui, ils s’y rendent en toute sécurité et dans le plus grand confort grâce à quelques compagnies qui ont compris l’importance de lier intimement le voyage au respect de ces îles. Cabines de luxe, repas gastronomiques et personnel aux petits soins… c’est une chose. Sorties guidées et sécurisées, conférences données par des scientifiques, briefing strictes avant les treks arctiques, sorties en kayak de mer avec un glaciologue… une expédition au Spitzberg induit désormais un engagement très stricte des organisateurs du voyage, comme de chacun des participants, au plus grand respect de ces espaces.
Portables, appareils photos ou jumelles, vous êtes là pour admirer une nature à l’état brut. Un décor fragile aux paysages sublimes. Où les rencontres rêvées vont devenir réalité : ours polaires, cétacés de toutes les tailles comme les belugas et les baleines, morses et phoques, oiseaux marins… Avec pour toile de fond les neiges toujours éternelles et la banquise. Et les eaux qui reflètent les sommets blancs ou rosés d’un interminable et fascinant coucher ou lever de soleil… Celui d’un jour qui dure quatre mois, de fin avril jusqu’à fin août.
En provenance d’Oslo vous atterrissez à Longyearbyen sur l’île de Spitzberg. Vous embarquez à bord d’un navire spécialement conçu pour ce type d’expéditions.
Mais avant cela, une visite de ce bout du monde qu’est Longyearbyen s’impose. Cet Ushuaia boréal est la capitale territoriale la plus au nord de la planète. C’est à Longyearbyen que de nombreux explorateurs ont fait escale avant de continuer vers le pôle Nord, comme Roald Amundsen, Umberto Nobile et Albert Premier de Monaco.
Après avoir largué les amarres, cette croisière-expédition va vous offrir, durant plus d’une semaine, les paysages fascinants de l’ouest de l’île depuis la flore polaire jusqu’aux majestueux glaciers. Dépendante des conditions météo, la croisière a un itinéraire qui varie mais passe par les points les plus intéressants comme le Glacier du 14 Juillet, le détroit d’Hinlopen,les fjords, les falaises d’Alkefjellet et leurs immenses colonies de guillemots de Brünnich au costume noir et blanc…
Chaque jour, chaque instant, chaque sortie apportent ses surprises inoubliables : un énorme morse sur la plage, au loin un ours polaire, une baleine bleue qui plonge devant vous, des glaciers surplombent la toundra fleurie qui s’épanouit sous la lumière de l’été… Autant de moments rares à vivre, non loin de la ligne de front entre climat et montée des eaux, fonte des glaces et péril des espèces endémiques…
Non, ne vous attendez pas à un paquebot démesuré si vous décidez de découvrir le Spitzberg avec la compagnie Quark Expedition. Laurence Deloisin, qui représente Quark Expéditions en Europe, précise : « Notre bateau, le World Explorer, ne propose que 85 cabines toutes avec balcon ». Un bateau à taille humaine conçu pour proposer une expérience découverte et responsable. En effet, le Wold Explorer est le premier d’une nouvelle génération de bateau : il est hybride et peut donc naviguer sur le seul mode électrique dans les zones les plus délicates. « Ce nouveau bateau dispose de son propre système de recyclage des déchets qui transforme ceux-ci en carburant bio pour alimenter le moteur. Les émissions émises par ce moteur de dernière génération répondent totalement aux normes les plus strictes ». Recyclage, combustion propre, silence de fonctionnement et zéro plastique à bord : des critères indispensables pour être certifié dans ces zones fragiles.
Le World Explorer respecte et dépasse les normes de l’industrie en matière de prévention de la pollution et de réglementation environnementale internationale au niveau des pôles. Afin de traiter des problèmes liés aux impacts environnementaux sur les régions visitées par la flotte, Quark Expeditions a créé la « Promesse Polaire ». Intégrer des pratiques commerciales responsables, réduire l’empreinte écologique, former les populations Inuits au métier de guide d’expédition polaire, investir dans des partenariats de recherche et de projets scientifiques citoyens en Arctique et en Antarctique, tels que le soutien aux associations Polar Bears International et Penguin Watch, soutenir la campagne Océans Propres de l’ONU en liaison étroite avec l’AECO (Association des Opérateurs de Croisière Expédition en Arctique) et l’IAATO (Association Internationale des Tour-opérateurs en Antarctique) afin de faire progresser leur mission et trouver de nouvelles opportunités de collaboration.