Regard verrouillé sur l’horizon, Denis Van Weynbergh pilote son bateau d’une main assurée. Face à nous, un spaghetti de cordages de toutes les couleurs aux inscriptions sibyllines pour les pauvres mortels que nous sommes, une coque carbone brute de fonderie et une bôme qui s’encanaille à vouloir nous décapiter à chaque changement de direction. Tout confort est ici sacrifié sur l’autel de la sacro-sainte performance. Plus habitué au pédalo sur lac, je me sens comme un Hollandais sur une montagne russe. Bref, le marin d’eau douce que je suis hallucine…
Sur un bateau depuis son plus jeune âge, Denis est un skipper archi-confirmé. Le genre qui navigue comme d’autres marchent, respirent ou picolent, soit un réflexe inné. Connaissant son bateau sur le bout des doigts, il nous emmène ici pour une petite balade d’environ 3 heures en mer du Nord.
Une balade qui, une fois hors du port, n’a rien d’une petite promenade de santé : en dépit d’un vent franchement timide, les voiles ne tardent pas à se tendre, le voilier s’incline et nous prenons rapidement de la vitesse. Le clapotis des vagues s’amplifie, l’horizon se rapproche et mes crevettes à peine digérées aussi. Bientôt, la pluie vient nous fouetter le visage et transpercer nos maigres vestes. Denis, lui, semble absolument imperturbable et déride l’équipage d’invités inclinés pour rester droit, avec un humour aussi piquant que les embruns.
Non, s’engager dans le Vendée Globe ne s’improvise pas, surtout lorsque, comme Denis, on doit composer avec un budget 10 fois plus serré que les gros bras d’en face. Mais une intelligente politique responsable, une solide équipe de bénévoles, une grande expérience de la mer et une détermination de fer donnent toutes les chances à ce « David » des mers, qui ira bientôt affronter les Goliath. Vacancesweb ne pouvait trouver meilleur partenaire…
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Quant à nous, en tant que partenaire du Laboratoires de Biarritz, nous suivrons Denis jusqu’au Vendée Globe 2024.