Au programme de ce voyage, des plages à perte de vue, un accueil souriant et des offrandes colorées et permanentes, des rizières en terrasses d’émeraude, des temples et des sites historiques perdus dans la nature, des fêtes traditionnelles impressionnantes et magiques, des musiques envoûtantes et des danses gracieuses, des forêts et des cascades sauvages…
Voilà un avant-goût de ce qui vous attend sur l’île de Bali, l’une des plus belles destinations d’Asie. Située au cœur de l’archipel indonésien, elle n’est qu’un petit point sur un atlas. Mais cette province indonésienne est mondialement connue pour ses beautés et son accueil. Les petites distances qui relient ses nombreux sites poignants de beauté donnent envie de tout y explorer… Bienvenue sur l’« île des dieux » !
Tout itinéraire à Bali passe immanquablement par le sud, la côte et ses plages… C’est souvent là que l’on vous propose de vous loger. Tranquilles ou festives c’est au choix. Toutes vibrent aux sons des rouleaux de l’océan indien. A Bali vous venez vous relaxer et profiter de l’ambiance décontractée des bars, de leurs cocktails et autres ‘happy hours’. Couchers de soleil, nuits festives, plongée, voile, surf ou farniente seront au programme.
De grands hôtels-restaurants gastronomiques, spas, piscines à débordement, pavillons et villas privatives sont autant de possibilité d’hébergements. A Sanur sur la côte orientale, des plages plus cosy et familiales attirent les romantiques comme à Jimbaran où les barques à balanciers des pêcheurs partent à l’assaut des vagues sous l’œil indifférent des surfeurs. L’activité des pêcheurs s’y déroule en permanence avec leurs arrivées et départs. Un marché aux poissons et fruits de mer attire pas mal de monde… Et vous permet de déguster dans un des nombreux restos les pêches du jour.
La capitale de l’île s’appelle Dénpasar. Toute bruyante de scooters et de véhicules en tous genres, elle est connue pour le marché de Badung qui s’y tient tous les jours et déborde sur les trottoirs et le long des rues, coincé entre les bâtiments et une circulation démentielle. Cela vaut la peine de vous y perdre. Tant que Denpasar ne vous décourage pas de son effervescence, visitez le musée national de Bali ainsi que le Bajra Sandhi Monument et le parc aux oiseaux (Bali Bird Park). Après ces effervescences citadines, non loin de la capitale et le long de la côte, quelques temples magnifiquement situés valent le détour. Comme celui de Pura Ulur Uluwatu, à l’extrême sud de l’île. Il surplombe une falaise de plus de deux cents mètres et s’admire notamment au coucher de soleil pendant qu’en contrebas, une longue houle gronde en permanence. Le temple ne se visite pas mais ses alentours permettent d’observer le profil de quelques petits autels alignés sur la falaise. L’autre temple côtier se trouve plus au nord-ouest. Sur son rocher battu par les vagues, le Pura Tanah Lot est l’un des plus photographiés de l’île, surtout au coucher du soleil. Magnifique mais beaucoup de monde… Il est le mieux conservé des temples marins.
Les collines de l’intérieur accueillent de magnifiques rizières dont les terrasses dessinent de longues sinuosités dont les courbes découpées sont autant de miroirs qui reflètent les ciels changeants. Les travaux du riz se font encore avec des bœufs: piquage, récolte, drainage des parcelles, repiquage… Les plus belles rizières s’admirent du côté de Jatiluwih qui signifie « merveilleuse »… Avec les bruissements de l’eau qui dévale des terrasses, le pas lourd des bœufs dans l’eau, la balade dans la région offre ses tableaux idylliques agrémentés de rencontres et de sourires. Un peu partout, des autels à offrandes garantissent les bonnes récoltes…
A mi-chemin entre montagne et mer, Ubud est une petite ville d’art cernée de rizières, de collines et de forêts. Agrémentée de palais et de temples, la cité abrite de nombreux ateliers et galeries d’art. Le soir, de superbes spectacles traditionnels sont égayés par la musique des gamelans, ces fascinants orchestres-carillons où de nombreux musiciens jouent, munis d’un ou deux gros maillets de métal. Xylophones, gongs, tambours, timbales et autres métallophones font vibrer l’air et sont martelés avec une infinie dextérité. Les joueurs qui peuvent être une trentaine parfois sont parfaitement synchronisés.
Le gamelan accompagne toujours les représentations danses théâtrales. Le légong, la plus connue, est une pure chorégraphie avec des mimiques très contraignantes jouées par de sensuelles danseuses, avec un jeu des mains et des yeux absolument inouï. Le topéng est un théâtre masqué. Le gambuh est plus rare et raconte les aventures du prince Panji. Quant au wayang wong, c’est un fascinant ballet de masques sur le thème du Ramayana indien. Il s’agit souvent d’un vrai rituel religieux qui se joue devant ou dans les temples, avec des masques aux yeux terrifiants, des dragons, des singes. Absolument fascinant.
La route qui vous mène vers les hauteurs et les volcans vous offre de belles surprises à chaque détour. Elle traverse des forêts où grondent des cascades, comme celle de Gitgit, laquelle récolte la forte pluviosité des hauteurs. Divers panoramas permettent d’admirer le volcan Batur et le lac du même nom en contrebas. Non loin, le temple Pura Ulun Danu Bratan se reflète dans les eaux. Il est dédié à la déesse du lac.
Au pied d’un autre volcan, le fameux mont Agung qui culmine à 3142 mètres, se trouve le temple de Besakih. Il est le sanctuaire le plus important de l’île et indique l’axe Kaja qui relie les ondes positives du volcan-patriarche Agung à celles des hauteurs et du ciel, par opposition à Kelad, la mer, là où les eaux s’écoulent et s’éloignent de leurs sources sacrées, perdant leur pureté. De nombreux pèlerinages s’y déroulent avec des festivités très importantes. Le coin offre également un jardin d’eau inspiré de Versailles, le Tirta Gangga water Palace… Il existe depuis 1948 et est dédié à la déesse du Gange.
Bali est une véritable île de temples à ciel ouvert. Petit bémol, sur certaines plages ou dans certaines villes, la gestion des déchets laisse parfois à désirer. Difficile à comprendre pour nous devant autant de merveilles que cela ne soit pas mieux organisé ou respecté. Bon à savoir : la bonne période pour vous y rendre se situe de mai à octobre (saison sèche).
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