Le bilan des deux semaines de vacances du côté francophone reste “similaire à 2023 pour une grande partie des opérateurs“, estime Visit Wallonia, bien que les chiffres précis doivent encore être analysés. La météo, peu accueillante en première semaine, puis clémente en deuxième semaine, a été déterminante pour de nombreuses activités.
Les attractions extérieures ont souffert d’une baisse de fréquentation en début de vacances, avant de connaître une progression. Par exemple, le parc d’attractions Walibi note de meilleurs résultats qu’à la même période l’an dernier. En revanche, les musées et l’Euro Space Center ont surtout rassemblé du public en première semaine.
Du côté des logements, les réservations ont été plus tardives qu’à l’accoutumée, mais rejoignent les chiffres de l’an dernier selon une première tendance. L’asynchronie des congés scolaires avec la Flandre n’est pas mal perçue par le secteur. Selon une étude de l’Observatoire wallon du Tourisme, près de 40% des hébergements ne ressentent pas d’impact et 24% sont positifs sur l’impact du changement de rythme scolaire sur leur fréquentation globale.
Les attractions sont 36% à ressentir un effet positif et 38% à considérer qu’il n’y a pas d’impact. Toutefois, les opérateurs évoquent des soucis de planification des équipes et un manque de disponibilité des étudiants suite à ces changements de calendrier.
Outre l’inflation et la météo, Visit Wallonia estime que la mode du “revenge travel” (partir en voyage à grands frais à l’étranger après une longue période sans vacances) a un impact sur le tourisme local.