L’avenir de l’aviation pourrait bien dépendre des carburants d’origine non fossile, notamment ceux issus de la biomasse et d’huiles usagées. L’Association internationale du transport aérien (IATA) prévoit que leur production atteindra 69 milliards de litres d’ici 2028.
Malgré ce potentiel, l’IATA appelle les gouvernements à garantir une répartition équitable des carburants d’aviation durables (SAF) parmi les différents secteurs industriels. Actuellement, d’autres secteurs, tels que le biodiesel pour les camions et le biogaz pour le chauffage, sont également en concurrence pour ces produits.
Les SAF sont encore naissants, représentant seulement 0,1% des carburants consommés par l’aviation. Néanmoins, ils sont essentiels pour les compagnies aériennes, qui se sont engagées à atteindre zéro émission nette en 2050. En effet, 62% de cette transition reposera sur les SAF, selon l’IATA.
La production de SAF a déjà triplé entre 2021 et 2022, atteignant 300 millions de litres. L’IATA vise 30 milliards de litres en 2030. Plus de 130 projets de production de carburants renouvelables sont en cours dans 30 pays, soutenant l’ambition de zéro émission nette de CO2 du secteur aérien d’ici 2050.