

Prisonnier du large, Denis Van Weynbergh vit ses derniers jours de Vendée Globe comme un long supplice. À quelques milles des Sables-d’Olonne, le dernier skipper encore en course avance à une allure désespérante. « Je fais moins de 100 milles par jour, ce n’est vraiment pas beaucoup », confie-t-il, épuisé.
Le Belge, qui navigue sur D’Ieteren Group, devrait franchir la ligne après la date limite de vendredi matin. Il passera donc à côté du classement officiel pour une vingtaine d’heures, environ… Mais qu’importe : terminer reste la priorité !
Sur les réseaux, la solidarité des fans se sont emballés. Un comité d’accueil digne d’un vainqueur… ou presque l’attend à Port Olona. « Une haie d’honneur survitaminée », promet la Fédération Française de la Lose, qui semble avoir fait du skipper son héros improbable. Après tout, arriver dernier mais debout, cela veut aussi dire passer nettement plus d’heures que les autres en mer, avec ce que cela signifie en matière d’épuisement physique, psychologique, technique et… avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur les réserves alimentaires ! Bref, Denis, on te soutient !
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