Vacances au ski : l’inflation fait grimper la note et diminuer le confort !

En effet, les températures trop élevées du mois de novembre ont poussé de nombreuses stations de ski réputées à repousser leur date d’ouverture. Cette fois, le froid semble enfin là et la neige s’annonce suffisante pour une réouverture durable à partir de la mi-décembre dans la plupart des domaines skiables. Les fréquentations sont également à la hausse par rapport aux années précédentes : +7% de prévisions de réservation pour les logements locatifs à la montagne par rapport à la très bonne année 2021/22.

Le retour aux affaires, dès lors ? Pas tout-à-fait…

Dans le contexte de forte inflation, les skieurs devront cependant composer avec une nette hausse du prix du forfait (entre 3 et 9% selon les stations). Pour les stations elles-mêmes, le principal casse-tête cette année est le coût de l’énergie. Si le problème n’est pas spécifique au tourisme de montagne, il touche durement une industrie très dépendante de l’électricité pour faire tourner ses remontées mécaniques.

En attendant des mesures au niveau gouvernemental, « tout le monde s’engage dans une démarche d’économie d’énergie avec des objectifs de l’ordre de 10% […]. L’idée c’est d’arriver à être plus économe en dégradant le moins possible le service aux clients », poursuit-il, notant que cela pourra parfois s’avérer « délicat ».

Les solutions prises par les stations pour réduire les coûts sont diverses et variées : cela va de la réduction de la vitesse des remontées mécaniques à la baisse des températures dans les bâtiments, en passant par la désactivation des sièges chauffants dans les télécabines. Certaines stations envisagent aussi d’amputer d’une semaine la saison au printemps pour faire des économies d’énergie, s’indigne Antoine Fatiga, responsable CGT remontées mécaniques et service des pistes.