À 8h15, le temps s’arrêta. Un éclair aveuglant illumina le ciel, suivi d’une explosion dévastatrice. La première bombe atomique utilisée en temps de guerre, surnommée “Little Boy“, fut larguée par l’avion américain Enola Gay. En un instant, la ville fut réduite en cendres, et des milliers de vies furent éteintes.
L’explosion créa une boule de feu et un souffle dévastateur, détruisant tout sur son passage. Les bâtiments s’effondrèrent, les rivières bouillirent, et les êtres humains furent réduits en ombres. Les survivants, gravement brûlés et irradiés, erraient dans les ruines, témoins de l’horreur inimaginable.
Hiroshima, la ville anéantie, devint un symbole de la souffrance humaine et de la destruction nucléaire. Les survivants, appelés hibakusha, portèrent les cicatrices physiques et émotionnelles de ce jour fatidique. La communauté internationale, choquée, prit conscience de la menace nucléaire et des conséquences de la guerre.
Malgré la désolation, Hiroshima se releva de ses cendres. La ville fut reconstruite, non pas comme un centre militaire, mais comme un lieu de paix et de mémoire. Le Parc du Mémorial de la Paix fut érigé sur l’épicentre de l’explosion, abritant le Dôme de la Bombe Atomique, un rappel poignant de la tragédie.
Hiroshima est devenue une cité de la paix, dédiée à la mémoire des victimes et à la promotion de la non-violence. Une ville à la fois bouillante par son activité économique et calme, par la sérénité qui y règne.
Un lieu de recueillement et de réflexion, abritant plusieurs monuments commémoratifs et le Musée de la Paix.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce bâtiment en ruine est un symbole puissant de la destruction et de la résilience.
Reconstruit après la guerre, ce château historique offre un aperçu de l’histoire féodale du Japon et une vue panoramique sur la ville.
Située à proximité, cette île pittoresque est célèbre pour son torii flottant et son sanctuaire Itsukushima, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.