Cette décision met fin à une mesure qui avait permis aux passagers de transporter des liquides sans restriction de quantité, facilitant ainsi le passage aux contrôles de sécurité. La Commission justifie cette décision en pointant du doigt la fiabilité des scanners C3 EDSCB, initialement déployés pour détecter les composants explosifs dans les liquides et autres objets personnels. Selon un rapport technique, ces scanners ne détectent plus efficacement les éléments dangereux lorsque les contenants dépassent 330 ml, ce qui a conduit à ce retour en arrière par mesure de précaution.
Cette décision n’a évidemment pas manqué de provoquer de vives réactions, notamment de la part de l’Airports Council International Europe (ACI Europe). Olivier Jankovec, son directeur général, a exprimé dans l’Echo Touristique ses préoccupations : ce retour à l’ancienne règle va entraîner une « pression opérationnelle importante » pour les aéroports, nécessitant du personnel supplémentaire et la reconfiguration des points de contrôle. De plus, les aéroports ayant déjà investi dans les coûteux scanners C3 voient leurs efforts d’innovation mis à mal. Il faudra évidemment voir comment l’ancien système peut être souplement remis en route…