Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi,
dans un hôtel,
les sèche-cheveux sont attachés au mur de la salle de bain ? La réponse est simple : dans un hôtel, les hôtes de passage voleraient tout et n’importe quoi. À tel point que bon nombre d’hôteliers sont contraints de faire preuve de beaucoup d’imagination pour limiter, autant que
possible, toute possibilité de larcin.
S’il est autorisé que
vous repartiez avec les pantoufles en éponge, les bics et les petits flacons de produits sanitaires, il n’est par contre pas autorisé d’emporter les serviettes, le peignoir ou encore le parapluie qui est mis à votre disposition. Ces deux derniers sont
d’ailleurs bien souvent
proposés à la vente, ce qui résonne comme une mise en garde : « emportez cet accessoire sans nous prévenir et voici le montant qui sera débité de votre carte de crédit » est l’avertissement qu’il faut lire entre les lignes.
Le site allemand Wellness Heaven,
intrigué par ce phénomène, a décidé de mener l’enquête en interrogeant 1.093 établissements hôteliers
à travers l’Europe afin de définir quels objets les clients emportent
le plus souvent, frauduleusement, à l’occasion de leur départ de l’hôtel. Les résultats
de l’enquête sont pour le moins étonnants !
Sans surprise, la première chose à être dérobée sans l’accord
de l’hôtelier, sont les serviettes de bain
suivies, de près, par
les peignoirs. Viennent ensuite les cintres de la penderie et les éventuels couverts mis à disposition dans la chambre. Certains
clients n’hésitent pas à faire nettement plus fort, en emportant
carrément les draps de lit,
la télécommande de la télévision, des oreillers, des sèche-cheveux, des fers à repasser, des objets de décoration voire… des
matelas !
L’enquête a également permis de dresser un portrait-type,
par nationalité. On
apprend ainsi que les Allemands se cantonnent généralement aux serviettes et peignoirs tandis que les Néerlandais ont un petit faible pour les
rouleaux de papier toilette et les ampoules des abat-jours. Les Autrichiens en
font de même
mais n’hésitent pas non plus à emporter la vaisselle, voire la machine à café. Et si les Italiens préfèrent les verres à vin, les Suisses, eux, jettent leur dévolu sur le sèche-cheveux, quand il n’est pas solidaire du mur de la salle de
bain. La médaille
d’or est à attribuer à nos voisins français qui apprécient particulièrement les écrans de télévision et leurs télécommandes !
Bon nombre de ces chapardeurs d’un jour ont tendance à oublier qu’aujourd’hui, l’hôtelier dispose bien souvent du numéro de carte de crédit de la personne qui occupe la chambre. Une fois le vol constaté par le personnel de ménage, et après vérification de la serrure électronique afin de s’assurer que personne d’autre que l’occupant de la chambre n’y est rentré, l’hôtel n’hésitera pas à débiter ladite carte du montant correspondant au larcin !