TOP 7 : Les sommets les plus élevés de chacun des continents

Comme toujours, rien n’est simple. En effet, la liste des 7 sommets est bien connue des férus d’alpinisme, mais les experts pointeront du doigt qu’il existe… deux listes ! Richard Bass et Reinhlod Messner sont deux grimpeurs chevronnés qui ont chacun établi une liste de 7 sommets. Nous avons repris celle de Messner, plus « sportive ». C’est que les frontières entre certains continents sont parfois encore assez floues…

Asie : Everest, Chine et Népal – 8.848 m

A tout seigneur, tout honneur. L’Everest est le toit du monde ! Un toit qui depuis une petite centaine d’années, voit défiler un cortège de sportifs désirant tous le gravir. Mais attention, un tel monument ne se livre qu’aux meilleurs : le taux de réussite n’est que de 35 % ! Et on comprend facilement pourquoi : les conditions y sont extrêmes, avec des températures qui, en ressenti, peuvent descendre à – 60 degrés et des vents pouvant souffler jusqu’à près de 300 km/h.

Amérique du Sud : Aconcagua, Argentine – 6.962 m

C’est le point culminant de la cordillère des Andes. Ce « colosse de l’Amérique », si haut soit-il, n’a pourtant que peu de neige éternelle : en effet, les précipitations y sont rares, alors que les vents atteignent régulièrement 250 km/h. Aujourd’hui, de nombreuses agences proposent aux touristes (expérimentés) d’en gravir le sommet.

Amérique du Nord : Denali (Mont McKinley), Etats-Unis – 6.190 m

Situé au centre de l’Alaska, cette montagne affiche des dimensions réellement impressionnantes. Le plus surprenant, c’est qu’il repose sur un plateau situé à 700 m d’altitude. Son élévation verticale de 5.500 m est donc bien supérieure à celle de l’Everest ! Le gravir est un véritable exploit : la température descend sous les -73 degrés en hiver et la pression y est extraordinairement basse, notamment en raison de la latitude. Son ascension peut prendre un mois et seule la moitié des grimpeurs arrive à son sommet !

Afrique : Kilimandjaro, Tanzanie – 5.892 m

Le sommet de l’Afrique est particulièrement majestueux : il émerge, seul, de la savane. A vrai dire, il ne s’agit pas d’une unique montagne, mais d’un complexe volcanique comprenant trois sommets. Son ascension est très prisée des randonneurs car de tous ces sommets, c’est l’un des plus sûrs. Toutefois, le taux d’échec est de presque 40%. Et l’activité humaine (réchauffement climatique et déforestation) a lentement mais sûrement, raison de sa calotte glacière sommitale.

Europe : Elbrouz, Russie –5.642 m

Le Mont Blanc étant le sommet de l’Europe occidentale (4.810 m), c’est à l’Elbrouz que revient l’honneur de couronner le continent tout entier. Situé au nord du Caucase, il affiche une faune et flore exceptionnelles. Le gravir est (presque) une promenade de santé par rapport aux autres sommets : trois remontées mécaniques emmènent les randonneurs à près de 3.850 mètres ! Cela a, hélas, un effet négatif : la montagne est largement polluée par les déchets.

Antarctique : Massif Vinson – 4.892 m

Ce n’est qu’en 1958 que le sommet de l’Antarctique a été découvert, lors d’un survol aérien. Le climat polaire qui y règne empêche toute forme de vie de se développer et complique sérieusement l’ascension. Jusqu’à présent, seuls 1.100 grimpeurs ont réussi à atteindre son sommet. S’il n’est pas le plus compliqué techniquement, il faut en revanche être très motivé pour s’y rendre !

Océanie : Puncak Jaya, Indonésie – 4.884 m

Située sur une île de Nouvelle-Guinée, en Papouasie, cette montagne est connue depuis 4 siècles, mais n’a été gravie pour la première fois qu’en 1962 ! Sa position largement inaccessible, l’insécurité due aux diverses guérillas sévissant dans la région et son accès régulièrement interdit compliquent sérieusement la tâche des alpinistes. Cette montagne est d’ailleurs réputée être le sommet le plus ardu à gravir. Seule une grosse centaine d’alpinistes ont réussi à le vaincre !