

La taxe d’embarquement n’a rien de neuf puisqu’elle fut introduite en avril 2022. Elle visait principalement les vols courts de moins de 500 km, avec un tarif de 10 euros par passager (ciblant notamment les jets privés). Pour les autres vols, elle était fixée à 2 euros en Europe et 4 euros au-delà. Aujourd’hui, le nouveau gouvernement veut remettre de l’ordre dans ces taxes !
Désormais, l’Arizona simplifie le système : 5 euros pour tout le monde, quelle que soit la destination. Une décision qui rebat les cartes et redistribue… la charge !
Avec cette réforme, les passagers des jets privés bénéficient d’un rabais de 50%, passant de 10 à 5 euros. À l’inverse, les voyageurs sur vols commerciaux intra-européens (qui payaient 2 euros) et ceux des longs courriers (4 euros) verront leur contribution augmenter.
Mais la grosse surprise, c’est que cette harmonisation pourrait doubler les recettes. En 2024, la taxe a rapporté 40,4 millions d’euros. Avec le nouveau tarif unique, une simulation prévoit 73,3 millions de recettes. Plus d’argent pour l’État, certes, mais une politique qui interroge sur sa réelle équité ?