La tendance du « Stopover » n’a rien à voir avec celle, nettement plus discutable, du « skiplagging ». Pour rappel, cette dernière consiste à réserver un vol pour une autre ville que votre destination, mais qui fait escale à cette dernière ! En douce, les adeptes de la méthode sortent donc de l’aéroport une fois arrivés à l’escale qui est donc… leur destination ! Dans certains cas, les prix sont en effet plus avantageux…
Le « stopover » consiste en revanche à profiter au maximum de l’escale imposée. Certaines compagnies proposent en effet, et volontairement, d’allonger la durée de la correspondance pour permettre aux passagers de visiter la ville de leur escale ! Dans le jargon, il est alors question de « STPC », pour « Stopover Paid by Carrier ».
Booster le tourisme d’une ville ou d’un pays qui est peut-être un peu plus en peine sur ce point, faire découvrir de nouveaux horizons aux voyageurs et profiter d’un plus grand « tampon » entre deux vols, en cas de retards…
Tout d’abord, les conséquences environnementales : si la méthode venait à se populariser, le modèle de vols à correspondance pourrait multiplier les vols, ce qui a évidemment un impact sur les émissions de gaz à effet de serre. En outre, les voyageurs désintéressés par cette escale sont retardés et tous devront composer sans leur bagage en soute.