Après sa défaite à la bataille de Waterloo en 1815, Napoléon Bonaparte fut exilé sur l’île de Sainte-Hélène par les puissances alliées. Ce choix s’expliquait par la localisation isolée de l’île, la rendant idéale pour éviter une nouvelle évasion, après celle de l’île d’Elbe en 1814. À Sainte-Hélène, Napoléon vécut dans la résidence de Longwood House, sous surveillance britannique.
Durant ses six années d’exil, Napoléon se consacra à la rédaction de ses mémoires, dictant ses commentaires sur ses campagnes militaires et sa gouvernance. Il entretenait une correspondance régulière avec l’Europe, maintenant ainsi un lien avec les affaires mondiales, bien que sa santé déclinait progressivement.
Longwood House est aujourd’hui un musée, où les visiteurs peuvent découvrir la vie quotidienne de Napoléon en exil. La Vallée du Tombeau, où il fut initialement enterré, reste un site de commémoration, malgré le transfert de sa dépouille en France en 1840.
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Napoléon mourut le 5 mai 1821, officiellement d’un cancer de l’estomac, bien que des théories aient suggéré un empoisonnement à l’arsenic. Sa mort marqua la fin d’une ère et le début de la légende napoléonienne.
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Jamestown, la capitale de l’île, offre un aperçu charmant de l’architecture coloniale. Le Musée de Sainte-Hélène raconte l’histoire de l’île, avec une section dédiée à Napoléon. Au-delà de son histoire, Sainte-Hélène impressionne par sa nature préservée. Les randonnées à Diana’s Peak offrent des vues spectaculaires, tandis que les falaises côtières révèlent la beauté sauvage de l’île.
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