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Cet été, Ryanair renforce sa présence en Belgique avec quatre nouvelles destinations au départ de Charleroi :
✈️ Katowice (Pologne)
✈️ Salerno (Italie)
✈️ Rome Fiumicino (Italie)
✈️ Volos (Grèce)
Dès avril, la compagnie augmentera aussi la fréquence de quarante lignes existantes, notamment vers Marseille, Palma, Dubrovnik et Faro. De quoi porter son offre belge à 132 routes – un record national, selon Michael O’Leary, le fantasque patron de la low-cost irlandaise.
Avec une croissance de 12 % espérée en 2025, Ryanair vise 11 millions de passagers en Belgique et 206 millions dans le monde. L’ambition ultime ? 300 millions de voyageurs à long terme.
À Charleroi, un obstacle pourrait se profiler : le renouvellement du permis d’environnement en 2025. Mais O’Leary balaie l’inquiétude d’un revers de main: « Des avions trop bruyants ? Nos nouveaux Boeing sont 40 % plus silencieux. Même les oiseaux s’endorment ! »
Si Ryanair chouchoute BSCA, c’est une toute autre histoire avec Brussels Airport (Zaventem). Trop cher, selon O’Leary, qui refuse d’y développer la compagnie : « Les taxes sont trop élevées alors que le trafic n’a même pas retrouvé son niveau pré-Covid ! »
La critique ne s’arrête pas là. L’Irlandais fustige d’autres aéroports européens (Allemagne, France, Royaume-Uni) et réclame des réformes qui vont un peu à l’encontre des attentes environnementales.