Je prépare mon week-end à Noyon
Les enfants savent qu’ils n’y réchappent jamais : nous, on aime les balades ! Alors quand il y a des sites naturels à proximité, on sautille de joie. C’est ainsi qu’on s’est rendus aux étangs du Plessis Brion. Cette réserve ornithologique est immense : 28 hectares à découvrir. Pour motiver les troupes, on a offert des jumelles aux enfants : à nous l’exploration. Des espaces d’observation agrémentent le circuit : une belle idée. Hélas, nous étions tout sauf silencieux. Alors, à part des canards colvert, on n’a pas observé grand-chose.
Quand on a eu respiré à pleins poumons, on s’est rendus à Noyon. On voulait se poser autour d’un chocolat chaud pour recharger les batteries. Ce fut l’occasion de goûter « les cœurs de Noyon », des petites gourmandises locales (œuvres du pâtissier Yvon Berthelot) qui renferment de la confiture. C’est que, voyez-vous, Noyon est la capitale du fruit rouge ! J’ai fait une (petite) entorse à mon régime : après tout, c’est un devoir de goûter les spécialités des lieux visités.
Cette cathédrale est une des toutes premières grandes églises gothiques de France dont la construction a démarré en 1145. Les enfants adorent visiter des églises : c’est à qui allumera sa bougie en premier. Ce qui m’a touchée dans cette cathédrale ? Les immenses verrières qui habillent la voûte. Traversées par la lumière, elles éclaboussent le sol de couleurs. L’édifice est niché dans un quartier canonial : de jolies choses sont à voir tout autour. Il suffit d’ouvrir grand les yeux et de flâner.
On a passé la suite de la journée dans un endroit des plus insolites : l’éco-domaine « Coucoo La Réserve », qui abrite 16 cabanes perchées ou sur pilotis. Nous avions réservé une cabane canadienne, face aux étangs. Et, avant que le soir ne tombe, on a encore eu le temps de faire un tour en barque dans la réserve ! J’ai apprécié la grande terrasse extérieure de la cabane : cela a encore permis aux enfants de s’amuser dehors. Quant au « panier petit-déjeuner » commandé, il nous attendait au réveil. Magique ! Avant de partir, on a pris le temps de faire une belle balade dans le massif forestier du domaine. On vous l’avait dit : nos chaussures de randonnée ne sont jamais loin.
Un sandwich avalé, nous nous sommes ensuite rendus à Longueil-Annel pour en apprendre plus sur la vie « des gens de l’eau ». A la Cité des Bateliers, on se met carrément dans la peau d’un p’tit mousse. Les enfants ont apprécié. Ils n’ont pas écouté tout ce qui se disait (des kiosques sonores sont à disposition) mais ils ont été curieux de plein de choses. Leur moment préféré ? Celui où l’écluse s’est mise en mouvement. Moi, j’ai simplement apprécié le fait d’être sur la péniche Freycinet et d’admirer le paysage. Les vieilles manufactures, les toutes petites maisons de briques rouges, les ponts rencontrés. Si paisible !
On a poussé une pointe jusqu’à Passel : mon amoureux voulait goûter au whisky d’Ergaster, dont on lui avait dit des nouvelles. Il a acheté quelques bouteilles. « Elégant et rond ; corsé et fruité » : pour un peu, on aurait pu croire qu’il parlait de moi !
Celui de n’avoir pas eu la possibilité de pédaler sur la Scandibérique : cette véloroute qui va de la Norvège à l’Espagne et traverse l’Oise. Cela aurait été l’occasion de relier Noyon à Pont-l’Evêque, justement. D’ailleurs, sachez qu’une nouvelle application permet de parcourir les sites incontournables à vélo. « Les folles aventures de Louise Pignon », c’est 4 excursions à vivre à vélo à travers l’Oise. Comme une chasse aux trésors pour découvrir les pépites de la région.
Mais la vérité, c’est qu’on ne sait pas tout faire le temps d’un weekend ! Ce sera donc pour une autre fois. Quand les enfants seront plus grands. Ou qu’on reviendra en amoureux !