Récemment en Nouvelle-Calédonie, deux attaques mortelles de requins ont suscité l’inquiétude publique. La plus récente a eu lieu lorsqu’un homme pratiquait la pêche sous-marine près de Poum, alors que la précédente s’était produite en février, sur une plage fréquentée de Nouméa, causant la mort d’un touriste australien. Ces incidents ont conduit à l’interdiction de la baignade à Nouméa, sauf dans une zone protégée par un filet, et à des campagnes mensuelles d’abattage de requins, entraînant la mort de 82 animaux depuis février.
Cependant, il est crucial de contextualiser ces événements. Les attaques de requins restent relativement rares, surtout en comparaison des risques quotidiens plus courants. Les requins jouent un rôle vital dans l’écosystème marin, et leur élimination pourrait avoir des conséquences environnementales désastreuses. De nombreuses organisations de protection de l’environnement, dont l’UICN, critiquent ces abattages.
Alors que la sécurité humaine est une priorité, la conservation de la faune marine et des écosystèmes ne doit pas être négligée. Un équilibre doit être trouvé, peut-être à travers des stratégies préventives, telles que l’éducation du public et l’amélioration de la surveillance, plutôt que des réactions excessives basées sur la peur.