

Christian Estrosi, maire de Nice, avait frappé fort en janvier en annonçant l’interdiction des escales de grands navires de croisière dans la rade de Villefranche-sur-Mer. Objectif ? Favoriser un tourisme choisi et réduire l’impact environnemental. Une décision qui avait fait bondir les compagnies de croisières, les commerçants et une partie des élus locaux.
Finalement, après des discussions houleuses, Estrosi a mis de l’eau dans son vin… ou plutôt dans son port. Exit l’interdiction totale, place à une simple limitation du nombre d’escales et à une régulation du gabarit des navires.
D’un côté, les compagnies de croisières et les professionnels du tourisme respirent. De l’autre, les élus écologistes crient à la trahison : “Un scandale environnemental et une honte politique” dénoncent-ils, rappelant que “la Méditerranée n’est pas une poubelle”.
Dès 2025, seuls 65 escales de bateaux de moins de 2.500 passagers seront autorisées à Villefranche, avec un seul navire à la fois. À Nice, la limite est fixée à 450 passagers par bateau.