Londres a décidé de mettre un terme aux espoirs européens concernant la mobilité des jeunes entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. La Commission européenne avait présenté un projet décrit comme “ambitieux mais réaliste“, permettant aux jeunes de 18 à 30 ans de rester jusqu’à quatre ans dans le pays d’accueil. Cependant, Downing Street a fermement écarté l’idée, affirmant qu’il n’y aura pas de programme de mobilité à l’échelle de l’UE et que la libre circulation des personnes, terminée avec le Brexit, ne serait pas réintroduite. Douche froide…
Le porte-parole de Downing Street a précisé que le Royaume-Uni a déjà établi des accords bilatéraux avec 13 pays, y compris l’Australie et la Nouvelle-Zélande et reste ouvert à l’idée de négocier avec d’autres partenaires internationaux, y compris les États membres de l’UE, “lorsque c’est dans l’intérêt du Royaume-Uni et que cela favorise les compétences et les perspectives de nos jeunes“.
L’impact du Brexit sur les étudiants est significatif. Les jeunes de l’UE désireux d’étudier au Royaume-Uni sont désormais confrontés à des frais de scolarité nettement plus élevés, en moyenne 22.000 livres par an pour un diplôme de premier cycle, contre environ 9.000 livres pour les résidents du Royaume-Uni.