La mobilité des jeunes vers la Grande-Bretagne se complique !

Julie Docsterd,
28-04-2024
Londres rejette une proposition de l'UE visant à faciliter la mobilité des jeunes après le Brexit.
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© Jamies Davies

Londres a décidé de mettre un terme aux espoirs européens concernant la mobilité des jeunes entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. La Commission européenne avait présenté un projet décrit comme “ambitieux mais réaliste“, permettant aux jeunes de 18 à 30 ans de rester jusqu’à quatre ans dans le pays d’accueil. Cependant, Downing Street a fermement écarté l’idée, affirmant qu’il n’y aura pas de programme de mobilité à l’échelle de l’UE et que la libre circulation des personnes, terminée avec le Brexit, ne serait pas réintroduite. Douche froide…

Quelles alternatives ?

Le porte-parole de Downing Street a précisé que le Royaume-Uni a déjà établi des accords bilatéraux avec 13 pays, y compris l’Australie et la Nouvelle-Zélande et reste ouvert à l’idée de négocier avec d’autres partenaires internationaux, y compris les États membres de l’UE, “lorsque c’est dans l’intérêt du Royaume-Uni et que cela favorise les compétences et les perspectives de nos jeunes“.

Impact sur les étudiants

L’impact du Brexit sur les étudiants est significatif. Les jeunes de l’UE désireux d’étudier au Royaume-Uni sont désormais confrontés à des frais de scolarité nettement plus élevés, en moyenne 22.000 livres par an pour un diplôme de premier cycle, contre environ 9.000 livres pour les résidents du Royaume-Uni.