Le maire de Londres n’a pas hésité à critiquer l’approche « extrêmement dure » du gouvernement conservateur envers le Brexit. Il a également pointé du doigt l’attitude du parti travailliste, qu’il accuse de maintenir un silence sur la question d’une possible réintégration économique avec l’UE.
Selon Khan, les jeunes londoniens ont particulièrement souffert des répercussions du Brexit. Le départ du programme Erasmus et les difficultés accrues pour travailler à l’étranger sont des exemples concrets de ces impacts négatifs.
Dans sa quête d’un troisième mandat, Sadiq Khan envisage la création d’un programme de mobilité pour les jeunes, qui bénéficierait non seulement à Londres mais aussi au Royaume-Uni dans son ensemble, sur les plans économique, culturel et social.
Le maire insiste sur le fait que, bien que le Royaume-Uni ait quitté l’UE, Londres reste et demeurera une ville profondément européenne. De quoi remettre en question l’obligation de passeport ?