Selon un rapport de l’OMS, c’est l’Inde qui compte le plus grand nombre de villes dans cette triste liste des villes les plus polluées au monde. La méthodologie est la suivante : les particules en suspension sont classées selon leur taille. Hélas, si les plus fines sont les plus dangereuses (PM2.5), elles sont aussi les plus difficiles à mesurer. La moyenne tient donc compte des particules les plus grosses (PM10) dont la mesure est plus fiable.
Cette ville est connue pour son vent fort qui souffle du nord au sud pendant un tiers de l’année. Ce vent transporte avec lui quantité de particules. La mauvaise qualité de l’air rend inutiles, voire dangereuses toutes les activités sportives en extérieur. Combinez à cela, des températures extrêmes avoisinant régulièrement les 50 degrés en été et vous comprendrez les dangers qui guettent les 130.000 habitants de cette ville.
Comptant plus d’un million d’habitants et des siècles d’une histoire fascinante, Gwalior n’est cependant pas conseillée : la combustion de carburant fossile et de déchets rend l’air exécrable.
Treizième ville la plus peuplée d’Inde, Allahabad compte largement plus d’un million d’habitants. Les centrales au charbon, les vieilles voitures et la déforestation sont les éléments responsables du nuage cernant la ville.
Ville la plus importante d’Arabie Saoudite, Riyad compte plus de 5 millions d’habitants. Malheureusement, ceux-ci doivent composer avec des tempêtes de sable qui viennent s’ajouter aux émissions des voitures et des usines.
Comportant un peu moins de 400.000 habitants et un important complexe industriel, Jubail souffre justement des usines d’aluminium qui empoisonnent l’air.