Les trains de nuit ne sont pas morts, loin de là ! En effet, pour favoriser le rail à l’aérien sur les distances relativement courtes, l’État fédéral a décidé de prendre en charge la redevance d’utilisation de l’infrastructure ferroviaire ainsi que les coûts de l’énergie de traction pour les exploitants des trains de nuit.
« Le succès du Nightjet, le train de nuit entre Bruxelles et Vienne, montre tout le potentiel de ce moyen de déplacement entre capitales européennes. C’est une des raisons qui m’ont poussé à proposer cette loi, qui est une première européenne. Par-là, le gouvernement fédéral souhaite que la Belgique joue un rôle moteur dans la volonté européenne de développer des liaisons ferroviaires internationales plus nombreuses et plus rapides entre les grandes villes d’Europe, avec l’ambition particulière de faire de Bruxelles un véritable pôle ferroviaire international », commente le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet
À ses yeux, « l’offre internationale se développe encore trop lentement pour l’instant. Il était donc essentiel d’offrir ce soutien concret à tous les opérateurs européens actuels et futurs, pour les encourager à développer l’offre de trains de nuit et apporter une alternative solide au transport aérien. »
Selon le ministre, un intérêt a déjà été exprimé pour relier la Suède (Malmö) ou la Tchéquie (Prague) à Bruxelles. D’autres opérateurs envisagent des trains de nuit vers le sud en été ou vers la montagne en hiver. « Je veux leur donner le signal qu’ils sont les bienvenus en Belgique. », s’enthousiasme le ministre écologiste.