Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ton est donné ! En effet, en décembre dernier, le ministre des Transports français, Clément Beaune, a appelé les Parisiens à “prendre des congés” pendant les JO. Une manière de dire que si ces derniers ne se déplacent pas, cela facilitera la tâche pour accueillir les 800.000 spectateurs attendus chaque jour. De même, il recommande de faire “plus de télétravail” durant cette période, ce qui revient à inviter tout un chacun à ne pas se déplacer voire à quitter la région parisienne, afin de faciliter la tâche aux services concernés pour accueillir tout ce petit monde. Il faut dire que le réseau de transports en commun local est déjà au bord de la saturation en temps normal, ce qui constitue un sacré challenge et fait peser une certaine tension sur ces jeux parisiens.
Mais les transports en commun ne sont les seuls concernés. En effet, l’inquiétude grandit aussi dans le chef des automobilistes, les difficultés à venir en matière d’accès et de circulation dans l’agglomération de Paris se multipliant. Au menu pendant quasiment un mois : restrictions de circulation, axes fermés et sites inaccessibles. Une période qui risque d’être particulièrement difficile pour celles et ceux qui se déplacent en voiture.
Ces restrictions de circulation toucheront les sites des épreuves mais aussi les communes aux alentours. Le ministre des Transports a également annoncé vouloir dévier le trafic de transit. Ce qui aura comme conséquence d’augmenter la circulation sur des routes qui ne sont pas forcément adaptées pour. Parmi les zones fermées à la circulation, on peut citer le Stade de France, les quartiers des Invalides, Trocadéro, Concorde, Bercy ou encore Roland-Garros. Mais ce n’est pas tout ! Des fan zones tout comme des lieux pour fêter le sport vont être installés partout dans la capitale. Du coup, vouloir circuler facilement en voiture dans les rues de Paris sera quasiment mission impossible. Au total, pas moins de 185 kilomètres de route seront interdits à la circulation !
Les voies de l’A1 entre Paris et l’aéroport Roissy, l’A13 ou encore deux tiers du périphérique seront principalement concernées. Lorsque l’on connaît le trafic habituel sur ces axes, il y a de quoi ici aussi s’inquiéter… D’autant que la mairie de Paris compte bien se servir des jeux Olympiques pour condamner définitivement ces axes, l’objectif étant de développer le covoiturage et la mobilité douce dans la capitale.
Bref, si vous êtes allergique à la foule ainsi qu’aux embarras de circulation, la réponse est oui, mieux vaut éviter Paris durant la période des jeux Olympiques !