Le 10 novembre, la flotte des 40 IMOCA a pris le départ du Vendée Globe. Dans des vents légers, Denis Van Weynbergh, skipper belge, s’est lancé dans cette course mythique. Arrivé au Golfe de Gascogne, les vents se sont subitement agités, allant jusqu’à 40 nœuds ! Denis a alors rencontré quelques soucis techniques : “J’ai dû empanner, mais la bosse de ris a cédé et le Lazy Jack s’est cassé“, a-t-il expliqué. Après une accalmie, il a pu monter au mât et tout réparer.
Gardant sa légendaire bonne humeur, Denis a continué sa progression vers le Sud : après avoir franchi le Pot-au-Noir dans des conditions relativement clémentes, il a franchi l’équateur le 23 novembre. Le vent capricieux a obligé la flotte à longer les côtes du Brésil pour profiter des vents portants.
Le cap est maintenant mis sur le Cap de Bonne Espérance. Denis navigue dans des vents qui varient entre 8 et 25 nœuds, l’obligeant à répéter les manœuvres : enrouler, dérouler, prendre des ris et les relâcher. “Cela me prépare aux mers du Sud“, rapporte-t-il, impatient d’en découdre avec les 40e rugissants et les 50e hurlants.
“Un projet IMOCA, c’est un bateau, une équipe, un skipper et des partenaires. D’Ieteren Group a pris des risques, ils ont osé, cela fait partie de leur culture“, explique-t-il. « Le fait d’être au départ du Vendée Globe est déjà une victoire. C’est un bonheur d’être sur l’eau. Maintenant, l’ambiance a changé. Il commence à faire gris, j’ai remis le ciré. On est vraiment dans les mers du Sud ! Je reste près des écoutes mais c’est toujours aussi grandiose. »