Denis Van Weynbergh prend la mer : un Belge au Vendée Globe !

Le rêve d’une vie

Les trois semaines au village du Vendée Globe avaient un goût de fête pour Denis dont le programme était dense : rencontre avec le public, sollicitations des médias ou de l’organisation, accueil des collaborateurs D’Ieteren Group… L’équipe bénévoles était elle aussi sur le pont de l’IMOCA pour finaliser les derniers réglages techniques.

Mais ce dimanche 10 novembre, c’était le grand moment : Denis Van Weynbergh a franchi la ligne de départ du Vendée Globe à 13h02, sous un ciel calme. Il s’élance pour la première fois dans cette aventure de 24.300 milles nautiques en solitaire, sans escale et sans assistance. Denis a préparé ce rêve pendant six longues années, avec le soutien de ses proches et du D’Ieteren Group. Après une première tentative infructueuse en 2020, Denis se lance avec une volonté renforcée. « J’ai bien fait d’insister, de ne pas lâcher le morceau », explique-t-il.

Un départ émouvant

Sur le ponton du Port Olona, les au revoir étaient chargés d’émotions. “Cette descente du ponton est un instant fantastique. Le fait d’être au départ du Vendée Globe est déjà une victoire“, confie-t-il. Accompagné de son équipe, de ses partenaires et sous les encouragements des spectateurs, Denis s’est lancé dans ce voyage qui exigera endurance, adaptabilité et sang-froid.

Premiers défis en mer

Les premières heures de navigation seront cruciales : le Golfe de Gascogne, bien que calme actuellement, reste une zone complexe avec un trafic maritime dense. Denis devra rester vigilant, car jusqu’’à présent, il n’a jamais passé plus de 15 jours consécutifs en mer. Son objectif est ambitieux : boucler ce tour du monde en moins de 93 jours, battant ainsi le record de son bateau établi en 2016.