De quoi affirmer les différences entre les deux parties de la même cité tentaculaire. New Delhi est le symbole du modernisme d’un pays qui veut afficher ses progrès. Old Delhi est l’ancienne cité. Mais les deux ont parfois l’air de se mélanger avec le nouveau parlement, les murailles du Fort rouge (Lal Qila), les dentelles de pierre du Diwan-I-Kas, et partout des temples et encore des temples…
Je suis passé par la grande mosquée Chandni Chowk (Jama Masjid), le Musée National, les tombeaux des Lodi, le complexe du Qûtb Minâr (minaret de 73 mètres de haut) et le quartier médiéval de Nizam-ud-Din… Autant de lieux qui font tourner la tête aux visiteurs. Parfois au beau milieu des carrefours, des vaches sacrées se promènent ou ruminent d’étranges pensées, sans doute philosophiques. Au cœur d’embouteillages de cyclo-pousses, de vélos et de motos pétaradantes, une foule indifférente se presse.
Parfois une fanfare célèbre un enterrement ou une réunion politique… D’immenses affiches évoquent le dernier film de Bollywood. Une mosquée avoisine un temple, parfois une église anglicane, un cinéma, une gare bruyante. La foule et le bruit font de la rue en Inde la scène de vie de tous les jours ! Mon séjour continue vers le Sud.