Coronavirus/Crise de l’énergie : les Belges osent-ils partir à l’étranger ?

Julie Docsterd,
02-05-2022
Après deux étés minés par la crise sanitaire, les Belges regoûteront-ils cette année au plaisir de partir en vacances à l'étranger, en dépit de flambée des prix de l’énergie ?
© Pascal Meier

9 Belges sur 10 reprendront cette année le chemin des vacances, que ce soit en Belgique ou à l’étranger, ressort-il de l’enquête de Touring. Seuls 18% de la population, soit deux fois moins par rapport à 2021, se disent encore préoccupés par le virus.

Quels moyens de transport ?

Cette année, l’avion et le train sont presque aussi populaires qu’avant la pandémie. La moitié des vacanciers belges s’envolent ainsi l’esprit tranquille, sans craindre d’être contaminé dans les airs, alors qu’au plus fort de la crise, seuls 29% des Belges – soit moitié moins qu’avant la pandémie – osaient prendre l’avion. “Les destinations lointaines comme les États-Unis, la Turquie et la Tunisie ont à nouveau le vent en poupe“, observe Touring.

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Les vacanciers renouent également avec le train et semblent vouloir le prendre aussi souvent qu’avant la crise pour partir en vacances.

Néanmoins, la voiture reste le moyen de transport le plus prisé pour près de 7 Belges sur 10, remarque Touring. “Pour 2% d’entre eux, c’est même de manière entièrement électrique. La rapidité, le trajet proprement dit et la flexibilité sont déterminants“, explique l’organisation de mobilité.

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L’influence de la crise énergétique ?

Pour 2 Belges sur 5, les prix élevés des carburants influencent toutefois le choix de la destination de voyage et du moyen de transport. Ainsi, le caractère abordable est, après le soleil et la chaleur, le critère le plus important pour choisir où s’évader.

L’organisation indique encore que 10% des Belges ne partiront pas en vacances cet été. Près de la moitié d’entre eux devra s’en priver pour des raisons budgétaires.