

22 avril 2025
Par Christophe Vielle, professeur de sanskrit et d’indianisme à l’UCLouvain
Les royaumes himalayens sont restés à l’écart des itinéraires empruntés par les premiers voyageurs européens en Asie, par terre via les routes de la soie à la fin du moyen âge (Marco Polo, etc.) ou par mer lors de la colonisation des Indes orientales.
Ce sont des Jésuites qui les premiers, au départ de l’Inde ou de la Chine, vont s’y rendre au 17e siècle (notamment un Bruxellois)-début du 18e siècle (Desideri) et témoigner de leur découverte de la culture bouddhique tibétaine.
Aux 19e-première partie du 20e siècles, si le royaume du Bhoutan, resté en dehors de l’Inde britannique, demeura, comme le Tibet, une contrée très fermée, cela n’empêchera pas une « tibétologie » scientifique d’alors se constituer et quelques explorateurs de s’y aventurer (quoiqu’Alexandra David-Néel résida surtout au Sikkim indien). Le royaume hindou indépendant du Népal, d’accès aussi difficile, autorisa néanmoins plusieurs savants à y séjourner et visiter monuments et bibliothèques de manuscrits ; l’indianiste français Sylvain Lévi lui consacra ainsi une œuvre majeure en 1905.
L’ouverture de ce pays dans la seconde partie du 20e siècle permit alors de placer Kathmandu sur la route des pèlerinages psychédéliques hippies vers l’Inde, notamment racontés dans le film/livre de Cayatte/Barjavel (1969) ou par la Belge Brigitte Axel (H, 1970).
Informations pratiques
Date : 22 avril 2025
Heure : 17h45 accueil – Drink de 17h50 à 18h20 – Début de la conférence à 18h20 – fin à 19h30-19h45
Lieu : Rue Royale, 100 – 1000 Bruxelles, à la rédaction du journal LE SOIR
Parking (payant) : Rue de Ligne – 1000 Bruxelles
Inscription : Inscription obligatoire via notre billetterie en ligne.
Places limitées (50p)
24 avril 2025
Par Peter Eeckhout, archéologue et historien de l’art, professeur à l’Université libre de Bruxelles, où il enseigne les civilisations précolombiennes. Depuis plus de trente ans, il dirige des fouilles dans le grand site de Pachacamac (Pérou), classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il est aussi engagé dans la vulgarisation, notamment avec la série documentaire Enquêtes Archéologiques et le long métrage Empire Inca : l’Histoire révélée (Arte, 2023).
S’étendant sur près d’un million de kilomètre carrés en Amérique du Sud, le Tahuantinsuyu, nom que les Incas donnaient à leur gigantesque empire, a assuré sa domination sur plus d’une centaine de peuples, et compté neuf à dix millions de sujets avant que de s’écrouler par suite du choc de la conquête espagnole. La dynastie des empereurs incas, fils du Soleil autant vénérés que craints, s’est alors éteinte de manière brutale et définitive.
Mondialement connus via le spectaculaire site de Machu Picchu, niché au cœur de la cordillère des Andes, les Incas nous ont également laissé de magnifiques textiles polychromes, une production céramique remarquable et des sanctuaires de haute montagne abritant les momies des glaces, des jeunes filles sacrifiées accompagnées de riches offrandes en métal précieux.
Les Incas ne constituent cependant que l’ultime société à avoir marqué de son empreinte les pays andins, à partir du XIIIe siècle de notre ère. Leur culture est l’héritière de bien d’autres qui l’ont précédée depuis des milliers d’année que l’homme est arrivé aux Amériques.
Dans le premier volet de ce fascinant voyage dans le passé (jeudi 24 avril), les achèvements les plus notables de ces cultures anciennes (Chavín, Nasca, Mochica, et autres) seront passés en revue, de même que la manière dont l’Empire inca a peu à peu émergé et s’est développé depuis le Sud du Pérou.
Dans le second volet (daté à définir), nous parcourrons l’Empire à travers ses ruines les plus fameuses et découvrirons la riche production inca en matière d’objets, parures et autres sculptures de pierre, ainsi que les croyances et l’univers sacré des Incas.
Fort d’une expérience de terrain de plus de 30ans au Pérou où il a mené de nombreuses recherches, Peter Eeckhout nous invite à une découverte aussi surprenante que stimulante, de la culture inca.
Informations pratiques
Date : 24 avril 2025
Heure : 17h45 accueil – Drink de 17h50 à 18h20 – Début de la conférence à 18h20 – fin à 19h30-19h45
Lieu : Rue Royale, 100 – 1000 Bruxelles, à la rédaction du journal LE SOIR
Parking (payant) : Rue de Ligne – 1000 Bruxelles
Inscription : Inscription obligatoire via notre billetterie en ligne.
Places limitées (50p)
13 mai 2025
Par Thomas de Bergeyck, journaliste-présentateur pour RTL Belgium. Il est le référent monarchies de la chaine autant en radio qu’en télévision, et a présenté durant 12 ans le magazine PLACE ROYALE sur RTL-TVI.
Depuis trois saisons, il présente chaque matin la Matinale de BEL RTL en duo avec Sandrine Dans, et présente les Journaux de 7 Heures et 8 Heures. Il participe chaque année au spectacle joué pour l’opération TELEVIE.
Il écrit chaque mois pour le magazine de l’Eventail et donne des conférences sur ces altesses qui le passionnent, ces hôtels qui le fascinent et ces croisières qui le séduisent. Parce que tous racontent la petite histoire qui se cache derrière la Grande.
Elles ont toutes, à leur manière, forgé la légende des grandes traversées des mers. Pour leur luxe, leur originalité, mais aussi pour les stars qui ont croisé sur ces géants des océans.
Que dire du Titanic qui a vu le naufrage des élites comme Benjamin Guggenheim qui aurait refusé de monter dans un canot et aurait déclaré : “Nous nous habillons en gentlemen et nous mourrons en gentlemen. Le Queen Mary, emprunté par Churchill qui disait que ce navire avait raccourci la guerre d’un an en assurant le transport rapide des troupes alliées. Le Paul Gauguin, sur lequel Marlon Brando naviguait régulièrement pour découvrir la Polynésie et qui a fini par acheter son propre atoll, Tetiaroa. Ou encore le Seven Seas Mariner et son tour du monde en 131 jours que certains faisaient … plusieurs fois d’affilée, ayant une chambre à l’année à bord. On pouvait y croiser Frank Sinatra, Dean Martin et David Bowie. Une foule de séjours qui ont offert du rêve à des milliers d’amoureux des grands voyages.
Informations pratiques
Date : 13 mai 2025
Heure : 17h45 accueil – Drink de 17h50 à 18h20 – Début de la conférence à 18h20 – fin à 19h30-19h45
Lieu : Rue Royale, 100 – 1000 Bruxelles, à la rédaction du journal LE SOIR
Parking (payant) : Rue de Ligne – 1000 Bruxelles
Inscription : Inscription obligatoire via notre billetterie en ligne.
Places limitées (50p)
19 mai 2025
Par Laura Sargsyan, spécialiste de l’Arménie, responsable d’agence et conseillère en voyages expérimentée.
C’est tout à fait vrai. Le mont Ararat est un symbole national de l’Arménie et est souvent associé à son histoire et sa culture.
Le mont Ararat est également lié à des récits bibliques, notamment l’histoire de l’Arche de Noé, qui aurait échoué sur ses pentes après le Déluge. Cette montagne majestueuse, avec ses deux sommets principaux, est visible depuis Yerevan, la capitale de l’Arménie, et elle est un lieu de pèlerinage pour de nombreux Arméniens.
Sa présence dans le paysage arménien évoque à la fois fierté et nostalgie, ce qui en fait un élément essentiel de l’héritage culturel arménien.
Premier pays historiquement à embrasser la foi chrétienne, l’Arménie connaît une histoire très ancienne remontant à l’époque mégalithique. L’intérêt majeur du pays réside en des monastères et édifices religieux au plan très particulier, centré ou basilical ; des sculptures, figurées ou à entrelacs éblouissants, décorent les tambours de coupoles, les tympans de porte d’entrée, les mausolées des princes de l’Arménie médiévale. Que dire de la ferveur religieuse de ce peuple qui lui permit de conserver son identité nationale, malgré les nombreuses occupations étrangères, allant des Seldjoukides et des Ottomans à l’empire soviétique. Visiter l’Arménie est un ravissement pour l’amateur d’art sacré et pour l’amoureux de paysages évoquant les espaces infinis de l’Asie.
Informations pratiques
Date : 19 mai 2025
Heure : 17h45 accueil – Drink de 17h50 à 18h20 – Début de la conférence à 18h20 – fin à 19h30-19h45
Lieu : Rue Royale, 100 – 1000 Bruxelles, à la rédaction du journal LE SOIR
Parking (payant) : Rue de Ligne – 1000 Bruxelles
Inscription : Inscription obligatoire via notre billetterie en ligne.
Places limitées (50p)
22 mai 2025
Par Laurence Bernard, agrégée en histoire de l’art et guide-conférencière depuis de nombreuses années.
Riche d’un patrimoine plurimillénaire, la Chine conserve sur son territoire des nombreux témoins du passé, dont la qualité est égale à la quantité d’objets retrouvés. La recherche archéologique, initiée par les Occidentaux à la fin du XIXème siècle, a changé le rapport au patrimoine et l’engouement occidental pour ses antiquités a sans doute précipité le phénomène des fouilles clandestines et nourrit un intérêt nouveau pour les sites funéraires en particulier.
Plus proche de nous, le grand boom économique des années ‘ 80 accompagné de nombreux chantiers gigantesques, couplé au développement exponentiel du tourisme de masse a fait naitre un nouveau rapport au patrimoine culturel et naturel du pays. La mise en avant de sa culture, de son ancienneté et de sa richesse permet de la préserver, mais l’attrait touristique qui en découle n’a-t-il pas entrainé une dangereuse surexploitation des sites ?
Informations pratiques
Date : 22 mai 2025
Heure : 17h45 accueil – Drink de 17h50 à 18h20 – Début de la conférence à 18h20 – fin à 19h30-19h45
Lieu : Rue Royale, 100 – 1000 Bruxelles, à la rédaction du journal LE SOIR
Parking (payant) : Rue de Ligne – 1000 Bruxelles
Inscription : Inscription obligatoire via notre billetterie en ligne.
Places limitées (50p)