Le saviez-vous : on produit du vin en Belgique depuis l’époque romaine ! Sauf que le Petit Âge glaciaire, qui a plongé l’Europe dans des températures polaires aux 13e et 14e siècles, a tué les vignes belges. Mais depuis une bonne vingtaine d’années, la culture du vin repart de plus belle, boostée par des températures de plus en plus clémentes. Au point que certains n’hésitent pas à affirmer que “la Belgique, c’est la Bourgogne d’il y a 30 ans” !
Les changements climatiques peuvent effectivement avoir un impact significatif sur l’industrie viticole en Belgique, de même que dans d’autres régions au climat plus frais. En raison de l’augmentation des températures et des changements dans les conditions météorologiques, avec des périodes sèches plus longues, certaines régions de Belgique ont vu s’améliorer leur capacité à cultiver des raisins pour la production de vin au cours des dernières années.
Les avantages potentiels des changements climatiques pour la viticulture belge comprennent notamment des saisons de croissance plus longues et des étés plus chauds, ce qui peut favoriser la maturation des raisins. Cela a déjà conduit à une expansion progressive de la production de vin dans certaines parties du pays, en particulier en Wallonie.
Un enthousiasme qu’il convient néanmoins de tempérer. En effet, il faut noter que les changements climatiques ne sont pas sans risques pour la viticulture. Des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que des tempêtes de grêle, des gelées printanières et des précipitations excessives, peuvent causer des dégâts importants aux vignobles. Les producteurs devront donc s’adapter à ces nouvelles conditions climatiques et prendre des mesures pour atténuer tout risque pour la vigne.
En résumé, la culture du vin en Belgique connaîtra certainement une belle croissance dans les années à venir mais elle devra également faire face à de nombreux défis liés aux phénomènes météorologiques extrêmes. Les récoltes risquent donc d’être fort aléatoires d’une année à l’autre…