Plus de 32.000 personnes à Santa Cruz de Tenerife et environ 14.000 à Las Palmas de Gran Canaria ont manifesté sous le slogan Canarias tiene un límite (Les îles Canaries ont une limite), clamant haut et fort leur refus du modèle actuel de tourisme de masse.
Les manifestants, soutenus par des organisations environnementales telles que Greenpeace et le WWF, ont formulé des demandes claires. Ils réclament la limitation du nombre de touristes, l’instauration d’une taxe écologique pour les visiteurs et une régulation stricte du marché immobilier, notamment en restreignant les achats par des étrangers. Ces mesures visent à préserver l’environnement unique de l’archipel et à garantir un développement durable.
La manifestation a également mis en lumière des problèmes plus larges tels que la pauvreté, les bas salaires, la hausse des loyers et la saturation des infrastructures. “Nous ne sommes pas contre le tourisme, mais nous demandons un changement du modèle actuel basé sur une croissance illimitée“, a déclaré Rosario Correo, manifestante interviewée par TVE. Les protestations s’étendent au-delà des îles, avec des rassemblements de soutien à Barcelone et Madrid.
Les Îles Canaries, avec leurs 2,2 millions d’habitants, restent une destination majeure en Europe, attirant près de 14 millions de touristes l’année dernière.