Tout commence début avril 2024, à bord de l’USS Hornet, un ancien porte-avions aujourd’hui transformé en musée flottant dans la baie de San Francisco. Les chercheurs de l’université de Washington y ont installé de gigantesques ventilateurs capables de vaporiser une solution d’eau salée dans l’atmosphère. Le but? Créer des nuages plus denses, composés de petites gouttelettes qui, selon l’effet Twomey, renvoient plus efficacement le rayonnement solaire que des nuages classiques.
Mais l’expérience, qui semblait prometteuse sur le papier, a été rapidement stoppée par la municipalité d’Alameda, inquiète des conséquences sur la santé des habitants. Le projet était-il trop risqué?
Après avoir mené leur propre enquête, les autorités locales ont finalement donné leur feu vert. Le verdict : “aucun risque mesurable pour la santé“. L’eau salée pulvérisée n’est autre que de l’eau de mer, et ses composants sont déjà présents naturellement dans l’environnement. Alors, où est le problème?
Eh bien, certains craignent que cette manipulation des nuages ne perturbe les courants marins ou nuise à la pêche en provoquant une baisse des températures locales. De plus, cette méthode pourrait servir d’excuse pour ne pas s’attaquer aux vraies causes du changement climatique, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Alors que la ville d’Alameda se prépare à autoriser la reprise de l’expérience, une question brûle toutes les lèvres : peut-on vraiment sauver le climat avec de telles méthodes? Si l’idée d’éclaircir les nuages semble séduisante, elle ne doit pas détourner notre attention des mesures essentielles pour lutter contre le réchauffement climatique. Car cette expérience pourrait avoir des effets négatifs sur le climat européen… A contrario, la méthode intéresse de nombreux chercheurs, notamment en Australie pour préserver, voire réparer, la Grande Barrière de corail.
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