Selon l’échevine, qui n’est aux affaires que depuis un an, le tourisme a retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire dans la Venise du Nord, mais le profil des visiteurs a changé. “Nous accueillons beaucoup de visiteurs des pays limitrophes. Le tourisme venu du Royaume-Uni redémarre timidement, tout comme celui des Etats-Unis. Mais les touristes asiatiques ne sont toujours pas de retour, alors qu’il s’agit d’un groupe non-négligeable“, a-t-elle précisé.
Autre différence notable avec 2019: la durée de séjour dans la ville a augmenté, affirme l’échevine. “C’est ce que nous voulons: que les gens passent une ou deux nuits à Bruges.” Ces touristes représentent logiquement un meilleur retour économique pour le secteur touristique de la ville.
C’est différent pour les touristes d’excursion, ou qui participent à des croisières. “Je n’ai rien contre, mais certains viennent en bus depuis Gand, Anvers ou Bruxelles et ne passent que quelques heures dans la ville, et causent des nuisances. Ils arrivent généralement tous au même moment.”
L’échevine voit plusieurs options pour s’attaquer aux problèmes. “Dans d’autres villes touristiques il y a des restrictions ou des taxes complémentaires. Je pense qu’il y a des possibilités, je dois maintenant convaincre mes collègues échevins.”
“Bruges est typiquement une destination de citytrip. Si les gens doivent choisir entre de grandes vacances ou un citytrip, nous courrons le risque que le citytrip soit le premier à sauter. Nous remarquons déjà que les réservations se font plus régulièrement en dernière minute“, reconnait Mme Hoste.