Selon la ministre du Tourisme, Philda Kereng, cette hausse du braconnage s’explique en partie par “une demande accrue de corne de rhinocéros sur le marché international“, principalement en Asie, où les cornes de rhinocéros sont utilisées en médecine traditionnelle pour leurs effets thérapeutiques supposés. Cette hausse serait également due à un déplacement des organisations criminelles depuis d’autres États d’Afrique australe.
Le Botswana a intensifié ses patrouilles anti-braconniers, mais a également commencé à décorner ses rhinocéros pour réduire leur attrait pour les braconniers. Toutefois, cela n’a pas eu l’effet escompté car la souche de la corne résiduelle reste précieuse pour les braconniers.
En revanche, l’Afrique du Sud voisine, traditionnellement un haut lieu du braconnage des rhinocéros, a connu ces dernières années une baisse constante du nombre d’animaux tués, grâce à l’augmentation des patrouilles dans les parcs nationaux.
Selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (CITES), il resterait au total 285 rhinocéros blancs et 23 rhinocéros noirs au Botswana.