Cette situation économique difficile, sous la nouvelle présidence ultralibérale de Javier Milei, a profondément impacté les habitudes des vacanciers. Habituellement bondée, la plage voit désormais des espaces libres, inhabituels pour cette période.
La ville, d’ordinaire un lieu effervescent accueillant six fois plus de touristes que ses 650.000 habitants entre Noël et février, connaît une baisse significative de son activité touristique. Avec seulement 60% d’occupation mi-janvier, les professionnels du tourisme local considèrent la saison comme perdue.
L’inflation, qui a atteint 211,4% sur l’année, et la dévaluation du peso de plus de 50% en décembre, ont érodé le pouvoir d’achat des Argentins. Pour le secteur hôtelier, la chute est brutale : il a vu une baisse de fréquentation de 20 à 30% par rapport à l’année précédente.