Riyadh Air prévoit de lancer des vols vers plus de 100 destinations d’ici 2030 et sera dirigé par Tony Douglas, ancien directeur d’Etihad Airways. Le fonds souverain envisage également une commande d’avions auprès de Boeing pour une valeur de 35 milliards de dollars. Cette nouvelle entreprise s’inscrit dans le programme de réformes ambitieux de l’Arabie saoudite pour tripler son trafic aérien à 330 millions de passagers d’ici la fin de la décennie.
Les autorités saoudiennes cherchent à faire de Ryad un concurrent de Dubaï en matière d’investissements, de tourisme et d’infrastructures. Ryad Air, ainsi que la construction d’un nouvel aéroport de 57 km² à Ryad, appelé à accueillir 120 millions de voyageurs d’ici 2030 et 185 millions d’ici à 2050, sont les pièces maîtresses de ce plan. Bien que le marché régional de l’aviation soit considéré comme saturé, les transporteurs saoudiens ont l’avantage de pouvoir compter sur un marché intérieur d’environ 35 millions d’habitants.