À l’occasion des 60 ans du Traité de l’Élysée et de la réconciliation entre la France et l’Allemagne, 60.000 billets de train permettant de circuler gratuitement sur les réseaux ferrés des deux pays sont proposés aux jeunes résidents en France et en Allemagne.
Accessible à tous les jeunes de 18 à 27 ans depuis le 12 juin, le passe France-Allemagne permettra à 30.000 résidents français de se rendre en Allemagne à compter du 1er juillet (et jusqu’au 31 décembre), et de profiter de 7 jours de voyage illimité et gratuit sur tout le réseau ferroviaire allemand pendant 1 mois. Il en ira de même pour les résidents allemands sur le réseau ferré français.
Parmi ces 30.000 passes :
Pour bénéficier de l’un des 15.000 passes individuels rendez vous sur la plateforme passefranceallemagne.fr (et deutsch-franzoesischer-freundschaftspass.de en allemand). Vous recevrez à la suite de votre inscription une confirmation sous 48h, après vérification de l’éligibilité. Pour être éligible, vous devez résider en France et être né entre le 1er juillet 1996 et le 31 décembre 2005.
Cette annonce intervient dans un contexte de développement des liaisons ferroviaires entre la France et l’Allemagne. En effet, le train de nuit reliant Paris et Berlin sera de nouveau en circulation à partir de décembre 2023 et en 2024 une nouvelle liaison ferroviaire directe à grande vitesse reliera les deux capitales.
Le 22 janvier 1963, le président français Charles de Gaulle et le chancelier de la République fédérale d’Allemagne Konrad Adenauer signent un traité de coopération. Ce traité renforce la coopération entre les deux pays notamment dans les domaines de la défense, de l’éducation et de la jeunesse. Ses objectifs étaient simples : rapprocher et tisser des liens entre les deux peuples, consolider la coopération entre les deux pays, au-delà d’éventuels changements politiques, à l’aide du droit international, et s’inscrire dans les efforts engagés en faveur de la construction européenne, avec la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en 1951.