Contrairement à ce que certaines légendes (dont certaines remontent au Moyen-Âge) laissent entendre, les attaques mortelles de requin sur les êtres humains sont rarissimes. L’université de Floride parle d’une moyenne de 4 attaques mortelles par an environ sur un total d’une petite cinquantaine d’attaques. C’est l’homme qui est le pire ennemi du requin et non l’inverse !
Les requins qui attaquent les humains le font souvent par erreur. En effet, après avoir mordu une fois, nombreux sont les requins qui réalisent qu’il ne s’agit pas de la proie qu’ils pensaient et qui décident de s’en aller.
Les attaques de requin en Europe sont anecdotiques : depuis 1847, on n’a recensé que 13 attaques en Italie (dont 4 mortelles) et 4 en France (pour une seule mortelle). C’est manifestement en Floride que les attaques sont les plus courantes, avec 520 attaques recensées depuis… 1670, dont 13 mortelles. L’Australie est régulièrement frappée également, notamment en Nouvelle-Galle du Sud (61 décès depuis 1700). Bon à savoir, ces chiffres ne reflètent pas vraiment la réalité car nombre d’attaques ne sont pas recensées.
Sur les 400 espèces recensées, seules 5 seraient réellement dangereuses pour l’homme. Les plus dangereux sont le requin blanc, le requin-tigre et le requin-bouledogue.
Les requins mangent en moyenne une fois tous les semaines. La nourriture ingurgitée filant droit dans leur estomac, ils digèrent le reste du temps. Certains requins peuvent même se passer de nourriture pendant des mois !