À la fin des années 80, Pablo Escobar aurait amassé des dizaines de milliards de dollars. À son apogée, ses activités criminelles étaient plus sanglantes que jamais. Il dirigeait son trafic de cocaïne d’une main de fer, semant la terreur. Au début des années 90, une chasse à l’homme a été lancée pour traquer la septième plus grande fortune du monde.
Malheureusement, protégé par une armée, il semblait insaisissable. Le président colombien César Gaviria a donc négocié une peine de prison. Pablo Escobar a accepté, mais à condition que la prison soit aménagée selon ses désirs et ses besoins. C’est ainsi qu’est née “La Catedral”. Il y restera un an, avant de s’évader à l’été 1992.
Avec un terrain de football, une maison de poupée géante, une piscine et un jacuzzi, la prison de Pablo Escobar n’avait de prison que le nom !
La prison était plus conçue pour protéger le baron de la drogue de ses ennemis que pour protéger le monde de Pablo Escobar. Il y avait même un entrepôt pour les armes ! La topographie des lieux permettait également de surveiller toute attaque éventuelle.
Du crépuscule à l’aube, un brouillard protecteur empêchait toute attaque aérienne contre La Catedral.
Depuis sa prison, Pablo Escobar continuait de diriger son trafic. Il a même commis des meurtres dans la prison, ce qui a poussé le gouvernement colombien à vouloir le transférer vers une autre prison. Prévenu, Pablo Escobar s’est échappé juste à temps. Il a ensuite été recherché sans relâche et assassiné un an plus tard.
Aujourd’hui, le lieu a été transformé en monastère pour les bénédictins. Loin de l’agitation urbaine, l’endroit serait idéal pour la méditation. Une chapelle, une bibliothèque, une cafétéria et un mémorial pour les victimes du cartel ont été érigés.