Pour deux trentenaires qui n’étaient jamais sortis d’Europe, nous voilà en route pour l’autre bout du monde : treize heures en vol direct vers Tokyo, une heure et demie de train vers notre hôtel, une courte nuit, puis un autre train pour sauter dans notre deuxième avion en moins de 24 heures. Nous voilà arrivés – enfin – à Nagasaki.
La ville nous accueille sous un ciel de plomb, mais avec une ambiance incroyable. En cause, un festival qui a lieu tous les ans et qui commémore l’histoire multicentenaire d’échanges culturels et commerciaux avec l’Europe et la Chine. Nous avons l’occasion d’en découvrir plus à ce sujet en visitant le Musée d’Histoire et de Culture de la ville, l’ancienne île artificielle nommée Dejima, sur laquelle les Portugais puis les Hollandais furent cantonnés pendant deux siècles ; ainsi que Glover Garden, un rassemblement de maisons d’inspiration européenne, construites durant le XIXe siècle. C’est une expérience particulière de voir des cultures proches de la nôtre vues et réinterprétées par les Japonais. Par ailleurs, la ville est le berceau de la plus grande communauté chrétienne du Japon, pays majoritairement bouddhiste et shintoïste.
L’autre énorme morceau d’histoire de la ville est bien sûr la bombe A larguée par l’armée américaine le 9 août 1945 à 11 h 02. Au-delà de l’horreur de l’événement, parfaitement documentée dans le musée dédié, c’est avant tout l’idée de “Plus jamais ça” qui flotte dans la ville, à commencer par le Parc de la Paix. Une ode au pacifisme et à l’unité qui, dans la chaleur de cet été indien, donne une ambiance accueillante à la ville.
Pour ce qui est de la nourriture, les premiers contacts ont été surprenants mais agréables. Le petit-déjeuner de l’hôtel était un savant mélange de saveurs japonaises – produits de la mer, une variété de pickles de légumes, délicatesses sucrées légères – et de goûts plus occidentaux. Je peux confirmer que le karaage (poulet frit japonais) tient ses promesses, les udon (nouilles épaisses) sont un délice à moindre prix et les onigiris (boules de riz fourrées) sont un en-cas extrêmement pratique. Notre recommandation restera cependant “Nobister”, un petit restaurant végan avec huit places au comptoir, une patronne qui sert les repas et boissons, en plus de faire la conversation dans un anglais très correct. Si vous allez à Nagasaki, n’hésitez pas !
Prochaine étape : Fukuoka, Kyushu, nord de l’île.
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